Cheval Blanc ( normal sous la neige)

Ligne Maginot

La beauté du massif des Cerces et du Thabor

Mardi 8 Octobre, nous quittons la vallée de la Maurienne, en route pour Le Lavoir. A la sortie de la ville nous sommes surpris par la maison penchée, qui en fait est un blockhaus qui a été projeté intact à quelques mètres par le souffle d'une explosion dans une position bizarre. Un peu plus loin, au bord de la route c'est la rencontre d'une loco vapeur qui sort de son tunnel... Après 14 lacets (ils sont numérotés), nous traversons Valfréjus et atteignons Le Lavoir par un chemin correct. Le parking est situé à 1923 m d'altitude, surplombé par 2 ouvrages de la ligne Maginot. En 1940 on craignait à juste raison l'arrivée des troupes italiennes.

Nous partons donc Guy et moi, sur des chemins, puis des sentiers tranquilles en mettant parfois nos pieds dans la neige fraîche. Tout autour de nous, les sommets plus ou moins enneigés sont variés et magnifiques. L'atmosphère silencieuse est un peu surréaliste, nous sommes les 2 seuls êtres vivants dans ce monde - non - il y avait aussi 2 marmottes.

Au col de la Vallée Etroite qui conduit au Mont Thabor, nous bifurquons à droite pour monter au refuge du Mont Thabor (2472 m)qui fait face au Cheval Blanc. Nous visitons rapidement les lieux, tout est en ordre pour accueillir confortablement les randonneurs. Nous décidons d'occuper une table à l'extérieur pour avaler notre ravito sous un soleil bien actif.

Au retour, nous longeons les 2 lacs Ste Marguerite, contournons une zone humide qui abritait quelques linaigrettes maintenant défleuries. Plus loin nous nous hasardons dans les vestiges  de la ligne Maginot mais sommes rapidement bloqués par la présence d'eau dans les souterrains.

  Une très belle et facile ballade dans le massif des Cerces - Thabor, avec des couleurs automnales et une pointe de couleur hivernale; nous n'avons qu'une envie , c'est d'y retourner, en escaladant le Thabor et pourquoi pas la pointe des Sarrazins, Guy, il faudrait y penser ...

DC

 


Samedi 28 Septembre: le Taillefer 2857 m

Après 2 bonnes heures de route, nous arrivons au parking du Poursollet au dessus de La Morte. Nous sommes 3 pour cette course. Nous arrivons rapidement à la Combe Oursière après avoir longés 2 petits lacs. Le sentier monte dans un un bois peu dense qui nous laisse apercevoir les montagnes environnante, et en particulier le Grand Serre. Nous traversons ensuite des herbages et débutons notre récolte de myrtilles. Arrivée au beau lac de Brouffier. La montée continue par le contournement de l'arête Brouffier sur laquelle nous arrivons par un sentier plus montagnard. Nous franchissons le pas de la mine, au dessus d'une ancienne mine de fer.

La crête se prolonge jusqu'au Petit Taillefer, après la passage à la croix du Sergent Pinelli. Descente au niveau du Col du Grand Van, et enfin ascension douce du Taillefer.

Ce qui est extraordinaire, ce sont les couleurs variées du relief , des pierres sous nos pieds, et c'est la progression  dans un univers  absolument minéral parsemé de petits lacs.

Au sommet du Taillefer , nous sommes accueillis par St Eloi  qui trône pratiquement sur une esplanade lunaire et caillouteuse, occupée par un bon nombre d'abris en pierres sèches pour se garantir du vent, l'un d'eux a été réservé par Guy pour notre pause casse croûte. Sage précaution, car la plupart de ces abris étaient déjà squattés par les randonneurs.

De là, nous avons une vue inouïe sur La Chartreuse, Belledonne, le Mont Blanc, l'Alpe d'Huez, les Ecrins, les aiguilles d'Arve, le Vercors et ...Grenoble. Magnifique !

Puis c'est la longue descente vers le lac Fourchu ou nous ne cessons pas d'admirer le plateau des lacs, lui aussi extraordinaire avec son air de toundra, de paysage canadien avec le charme des couleurs de début d'automne sous un ciel parfaitement dégagé. C'est aussi un lieu très fréquenté.

Retour tranquille au point de départ. À la Morte, devant une bière, j'évoque notre sortie vélo du 10 septembre 2018, ou Jacky et Pascale nous avaient si bien reçus, et bien sûr la prouesse de Mario qui avait tenu à faire l'ascension  difficile du Col de la Morte alors qu'il n'était déjà plus au mieux de sa forme.

  Une merveilleuse rando, sans véritables difficultés pour une fois...

DC